Les formations maçon-ravaleur / Maçonne-ravaleuse au financement éligible CPF

Devenir maçon-ravaleur : une formation au cpf

Le métier de maçon-ravaleur est souvent peu connu, mais il joue un rôle essentiel dans le bâtiment. Constituée d'un savant mélange de compétences en maçonnerie et en finition de façades, cette profession attire une diversité de candidats, notamment ceux en quête de réorientation professionnelle. Cet article vise à explorer en profondeur le métier de maçon-ravaleur, ainsi que les possibilités de formation et d'avenir offertes par cette spécialisation.

Présentation du métier de maçon-ravaleur

Le maçon-ravaleur est avant tout un professionnel du bâtiment spécialisé dans la réalisation et la restauration de façades. Ses missions incluent la préparation des surfaces, l'application d'enduits, de peintures, et la mise en œuvre de revêtements spécifiques. En tant que maillon incontournable de la construction, le maçon-ravaleur contribue non seulement à l'esthétique d'un bâtiment, mais aussi à sa durabilité.

Ce métier est particulièrement intéressant pour ceux qui cherchent à se réorienter, car il offre la possibilité d'avoir un impact direct et visible sur les chantiers. Travailler à l'extérieur, voir ses réalisations « prendre forme » et exprimer sa créativité à travers des finitions sont autant d'avantages qui rendent ce métier attractif. De plus, avec l'essor des embauches dans le secteur du bâtiment, les perspectives d'avenir sont prometteuses. Le bâtiment est un domaine en constante évolution, notamment en matière de réglementation environnementale et de performance énergétique, rendant le métier d'autant plus pertinent.

Se former au métier de maçon-ravaleur avec son CPF

Il est essentiel de savoir qu'il est possible de se former au métier de maçon-ravaleur en utilisant son compte personnel de formation (CPF). Le CPF est un dispositif mis en place pour faciliter la formation professionnelle de chaque individu. Il accumule des droits à la formation tout au long de la carrière d'un salarié, lui permettant de financer des cursus pour acquérir de nouvelles compétences, se reconvertir ou se perfectionner.

Le fonctionnement du CPF est simple. Chaque année, à compter de 2020, un actif obtient 500 euros de droits à la formation, dans la limite d'un plafond de 5000 euros. Ces droits peuvent être utilisés pour financer des formations, y compris les formations maçon-ravaleur éligibles au CPF. De nombreuses alternatives existent, permettant aux candidats de choisir le parcours qui leur correspond le mieux.

Les formations pour devenir maçon-ravaleur

Les parcours de formation pour le métier de maçon-ravaleur sont variés. Ils vont des diplômes de niveau CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) jusqu'aux titres professionnels reconnus par l'État. Voici un aperçu des différentes possibilités :

• CAP maçon : ce diplôme de deux ans permet d'acquérir les compétences fondamentales en maçonnerie et en façades.
• BEP bâtiment : complémentaires au CAP, ces suffisent pour des entretiens spécifiques.
• BTS bâtiment : bien que moins courant pour un maçon-ravaleur, ce diplôme offre une connaissance approfondie sur la gestion de projets de construction.
• Formations courtes : de nombreuses institutions offrent des sessions de formation courtes, axées sur des compétences précises comme l'application d'enduits ou de peintures.

La durée des formations peut varier, avec des formations courtes de quelques semaines, à d'autres s'étalant sur deux ans pour les diplômes. Les élèves peuvent aussi choisir d'intégrer des écoles spécialisées ou des centres de formation d'apprentis (CFA).

Le secteur d'activité du maçon-ravaleur

Le maçon-ravaleur évolue principalement dans le secteur de la construction et de la rénovation. Ce domaine est vaste et comprend plusieurs sous-secteurs tels que la réalisation de façades, l'isolation thermique par l'extérieur (ITE), et la restauration de bâtiments anciens. Les entreprises de construction, les artisans, ainsi que des associations œuvrant dans la préservation du patrimoine font appel à des maçons-ravaleurs dans leur activité.

D'autres métiers connexes à ce domaine incluent les plâtriers, qui réalisent des cloisons et des revêtements intérieurs, ou les peintres en bâtiment, spécialisés dans les finitions intérieures et extérieures. Chacun de ces métiers demande des compétences spécifiques, mais tous participent à l'aménagement et à l'entretien de l'espace bâti.

Environnement de travail du maçon-ravaleur

L'environnement de travail du maçon-ravaleur se décline en plusieurs types d'employeurs. Les professionnels peuvent travailler pour des entreprises du bâtiment, des sociétés de rénovation, des collectivités territoriales ou des artisans indépendants. Quant aux horaires, beaucoup de maçons-ravaleurs suivent des rythmes classiques de 35 heures par semaine, même si des heures supplémentaires peuvent être nécessaires lors des périodes de pointe.

En termes de rémunération, le salaire moyen d'un maçon-ravaleur peut varier largement, généralement compris entre 1800 et 2500 euros brut par mois, selon l'expérience et la région. Les bonnes pratiques de sécurité et de compétences techniques permettent souvent d'augmenter ce salaire avec l'expérience.

Avantages de suivre une formation au CPF

Suivre une formation au CPF pour devenir maçon-ravaleur présente de nombreux avantages. Tout d'abord, le financement partiel ou total de la formation permet de réduire le coût pour l'apprenant. Etant financé par la collectivité, le CPF est un dessein sans ou très peu d'apport financier initial.

Il est également possible de coupler le CPF avec d'autres aides financières, comme les aides de Pôle Emploi, les subventions régionales, ou les financements par les employeurs pour les formations liées à l'évolution professionnelle. Cela donne encore plus de latitude à la personne cherchant à se former.

Débouchés professionnels du maçon-ravaleur

Les débouchés professionnels pour un maçon-ravaleur sont encourageants. Après avoir suivi une formation maçon-ravaleur CPF, il est possible d'intégrer une entreprise de construction, un bureau d'études, ou de se lancer en tant qu'artisan à son compte. Les entreprises cherchant des maçons-ravaleurs varient entre sociétés de bâtiment, centres de formation, et coopératives.

Au-delà des premières embauches, les possibilités d'évolution existent : spécialisation en restauration du patrimoine, ou en thermique pour certaines finitions spécifiques, sont compatible avec le métier. On peut également envisager des études supplémentaires pour devenir chef de chantier ou conducteur de travaux.

Autres métiers connexes

Pour ceux qui s'intéressent au métier de maçon-ravaleur, plusieurs métiers connexes pourraient également être attrayants. Par exemple :

• Le couvreur : parcours souvent complémentaire, ce spécialiste est chargé de réaliser et de rénover les toitures, ce qui inclut l'interaction avec les façades.
• L'étancheur : focalisé précisément sur la protection des ouvrages contre l'eau, cela peut compléter les compétences d'un maçon-ravaleur.
• Le plaquiste : bien qu'il œuvre généralement en intérieur, ce métier requiert des compétences en finition qui pourrait aussi séduire un maçon-ravaleur.

Ces métiers peuvent également faire l'objet de formations, et sont éligibles au CPF.

Santé et sécurité au travail

Un aspect fondamental du travail de maçon-ravaleur est la sécurité sur les chantiers. En raison des risques associés à la manipulation de certains matériaux comme l'amiante ou aux interventions en hauteur, la formation initiale comprend généralement des modules de sécurité. Des certifications et attestations comme l'AIPR (Autorisation d'Intervention à Proximité des Réseaux) peuvent également être exigées. Cela permet non seulement d'assurer la sécurité des travailleurs mais aussi d'accroître leur employabilité à long terme.

Le rôle de la technologie dans le métier

Enfin, à l'ère numérique, la technologie prend une place importante dans le domaine de la construction. Le recours à des technologies modernes telles que l'impression en 3D de matériaux, l'utilisation de logiciels de modélisation architecturale, ou encore les drones pour évaluer l'état des façades, devient de plus en plus courant. Ce changement appelle à une évolution des compétences pour les maçons-ravaleurs, et de nombreuses formations maçon-ravaleur CPF intègrent désormais cet aspect. Intégrer ces compétences devient alors un atout précieux pour les professionnels souhaitant se distinguer dans ce domaine dynamique.

En somme, le métier de maçon-ravaleur offre de réelles opportunités pour celles et ceux qui aspirent à une reconversion, avec des formations accessibles et financées, une bonne insertion dans le marché du travail, ainsi que des perspectives d'avenir enrichissantes.